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« Une année de terminale de bac pro sur mesure » (Carole Grandjean)

En visite au salon de l’éducation européen à Paris vendredi 17 novembre, la ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels Carole Grandjean a indiqué qu’un projet de réorganisation de l’année de terminale de bac professionnel serait présenté aux parties prenantes (établissements, rectorats, syndicats…), à partir de mercredi 22 novembre. Elle souhaite une application à la rentrée 2024.


« Il s’agit à la fois de faciliter l’insertion professionnelle des bacheliers de la voie professionnelle qui veulent travailler en entreprise, et de faciliter la poursuite d’étude post bac pour les titulaires du bac pro qui le voudraient. Il faut donc construire une année de terminale professionnelle sur mesure selon le souhait du jeune. C’est le double objectif que vise la réforme de l’année de terminale de bac pro, menée par le gouvernement. Un texte permettant l’échange entre et avec les acteurs du sujet circulera à partir du 22 novembre », a expliqué Carole Grandjean, le 17 novembre lors de sa visite du salon européen de l’éducation à Paris. Consultées au cours des dernières semaines, les organisations syndicales de l’enseignement professionnel ont d’ores et déjà manifesté leur inquiétude.

Bacheliers insuffisamment préparés

« Aujourd’hui, le parcours d’un élève en lycée professionnel est le même quel que soit son projet », a justifié la ministre. « Et finalement, l’élève est insuffisamment préparé en terminale, qu’il souhaite poursuivre ses études ou s’insérer dans l’emploi après son diplôme ». Selon elle, transformer l’année de terminale permettrait au lycéen de « passer certaines épreuves plus tôt dans l’année scolaire » ; de « disposer d’un accompagnement personnalisé pour mieux comprendre le marché du travail, les attentes des employeurs et connaître les outils et services à sa disposition » ; de « choisir le parcours qui lui correspond et la fin d’année scolaire la plus pertinente compte tenu de son projet professionnel ».

Plus de stage ou plus de cours

Pour ceux qui envisagent une insertion dans l’emploi dès l’obtention du diplôme, la durée des stages serait augmentée de plus de 50 %, « le dernier stage de l’année ayant vocation à favoriser une insertion directe dans l’emploi », analyse la ministre. Laquelle constate à regret que « un an après avoir obtenu leur baccalauréat professionnel et hors ceux qui poursuivent leurs études, un diplômé sur deux n’a pas réussi à trouver d’emploi ».

A l’inverse, pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études après le bac : « quatre semaines de cours intensifs d’enseignements généraux et professionnels adaptés » leur seraient proposés « pour leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires à la réussite dans l’enseignement supérieur ». La ministre défend cette proposition en s’appuyant sur le constat selon lequel « parmi ceux qui poursuivent leurs études en vue d’obtenir un BTS, seul un sur deux parvient à obtenir ce diplôme en deux ans ».

Rémunération des stagiaires par l’Etat

Par ailleurs, le cabinet de Carole Grandjean a confirmé que « l’État rémunérera les étudiants de la voie professionnelle à hauteur de 50 à 100 euros par semaine de stage en entreprise sur présentation de la convention de stage. Cela s’appliquera dès janvier 2024, sera rétroactif à septembre 2023 et bénéficiera d’une enveloppe de 400 millions d’euros ».


Source : Centre Inffo - 21 11 2023

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