Services de l’automobile : plus de 40 000 jeunes formés en l’alternance
- Administrateur
- 22 févr. 2024
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A la rentrée 2023, plus de la moitié des jeunes inscrits en formation dans le secteur des services de l’automobile ont opté pour l’alternance, des effectifs en hausse de 6,2 %. L’apprentissage confirme ses bons résultats en termes d’insertion : 73 % des apprentis sortis de formation en 2022 sont en emploi six mois après la fin de leur cursus.
En hausse pour la neuvième année consécutive. Avec 40 726 jeunes inscrits à la rentrée 2023, les formations en alternance dans les métiers des services de l’automobile séduisent toujours un peu plus ces publics. C’est particulièrement le cas dans trois régions : les Hauts-de-France, le Centre-val-de-Loire et les Pays-de-la-Loire. C’est l’un des enseignements de l’étude (Autofocus 106) publiée, le 20 février par l’Association nationale pour la formation automobile (ANFA).
Des chances inégales de trouver un emploi
En matière d’insertion professionnelle, les auteurs observent qu’elle s’avère largement corrélée au niveau de diplôme. Ainsi, illustrent-ils leur propos par l’exemple de la maintenance des véhicules des particuliers. En 2022, six mois après la fin de leur formation, à peine six apprentis sur dix (59 %) de niveau CAP sont en emploi, contre les trois quarts des titulaires d’un bac pro et plus de huit sur dix (83 %) de ceux qui détiennent un BTS. L’ANFA énonce deux autres motifs de satisfaction. D’abord, tous contrats d’apprentissage confondus, un sur cinq a permis de préparer une certification proposée par la branche. Ensuite, quoiqu’encore bien faible, la proportion de femmes formées augmente de 19 %, pour atteindre un effectif de 3 500.
Décrochages et réorientations
Reste un bémol : un phénomène de « décrochage trop persistant » pour les jeunes qui préparent un bac pro. Dès lors, commente Stéphane Rivière, président de l’ANFA dans un communiqué : « Malgré le dynamisme de son appareil de formation, la branche des services de l’automobile doit poursuivre ses efforts pour limiter les abandons en cours de formation, les poursuites d’études en dehors des filières automobile et les insertions en dehors du métier cible afin de mieux répondre aux besoins d’emploi des entreprises. »
Plus de 40 000 projets de recrutement
Selon l’enquête besoins en main-d’œuvre de l’ex-Pôle emploi, aujourd’hui France Travail, le secteur recrute de façon importante. Ainsi, l’opérateur chiffrait-il à 43 690 les projets de recrutement en 2023. Au premier rang des compétences recherchées, celles de mécanicien et électronicien de véhicules, avec un quart des postes (10 730). Des ouvriers non qualifiés en montage ou serrurerie occupent la deuxième marche du podium, avec 7 580 recrutements. Et les carrossiers restent très attendus au fil des ans, avec 5 810 places à prendre selon ces dernières données disponibles.
Source : Centre Inffo - 22 02 2024
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