Les services de l’automobile rénovent leur portefeuille de certifications
- Administrateur
- 24 nov. 2022
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Dans sa dernière enquête, l’Observatoire des métiers des services de l’automobile, l’Anfa -qui fête ses 70 ans-, affiche des taux d’insertion professionnelle record en 2021 pour les certifications de la branche. Un portefeuille entièrement rénové afin de s’aligner sur les attendus de la réforme et de faciliter les mobilités.
Avec des taux d’insertion professionnelle à 6 mois de 93% pour les titulaires d’une certification professionnelle des services de l’automobile, la branche récolte les fruits d’un travail de fond sur son ingénierie de certification. Son dernier Autofocus publié le 11 octobre enregistre, pour 2021, des résultats en progression en particulier pour les parcours en alternance. Chargé de piloter la mise en œuvre de la stratégie de formation de la branche, l’ANFA anime l’Observatoire, développe les certifications et anime un réseau de centres de formation habilités. Cette association créée par les partenaires sociaux dans les années 1950 a conservé cette mission historique lors de la constitution des nouveaux opérateurs de compétences nés avec la réforme de 2018. Forte d’un portefeuille de 130 CQP (certification de qualification professionnelle) et titres, la branche a toujours été très active. Mais la refonte du système des certifications professionnelles inscrites aux répertoires nationaux pilotée depuis 2019 par France compétences impulse une nouvelle dynamique. Muscler l’ingénierie de certification « La réforme nous a poussés à rénover l’ensemble de notre portefeuille. Nous avons engagé un travail de découpage en blocs de compétences et revu nos modalités d’évaluation », confirme Angélique Fernier, responsable de l’ingénierie de certification à l’ANFA. En lien avec la branche, l’association a identifié et enregistré au RNCP une vingtaine de CQP. D’autres ont été transformés en « titres à finalité professionnelle », éligibles aux contrats en alternance. Ce travail d’ingénierie de certification étalé sur plus de 18 mois a exigé des renforts de compétences au sein de l’ANFA. Favoriser les mobilités professionnelles Au-delà de la mise en conformité avec les attendus de France compétences, la branche cherche à optimiser son portefeuille pour répondre aux enjeux d’attractivité et de transformation de ses métiers. « Nous avons pu ainsi construire des parcours d’évolution par niveau au sein d’une même filière. Il est désormais possible de passer, par exemple, de mécanicien à technicien en acquérant des blocs de compétences. Aujourd’hui, nous travaillons sur des mobilités professionnelles intra-branche », précise Angélique Fernier. Les certifications professionnelles pourront ainsi répondre aux besoins des entreprises sur des métiers émergents ou en forte tension. Veiller à la qualité de son réseau de partenaires Pour déployer les parcours de formation, l’ANFA s’appuie sur un écosystème de 113 organismes habilités dont certains font partie des 80 CFA pilotes et associés. Les exigences renforcées de France compétences en matière d’animation par les certificateurs de leurs réseaux de partenaires ont eu, là aussi, un impact. « Une commission d’habilitation se réunit tous les mois. Un cahier des charges précisant les attendus en matière d’équipe pédagogique, de contenu de formation, de matériel ou encore d’évaluation a été formalisé. Nous avons également développé des outils pour accompagner nos partenaires », déclare Angélique Fernier. Des responsables territoriaux de l’ANFA assurent le suivi au plus près du terrain.
Source : Centre Inffo - 22 11 2022
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