GLN : Carbios : comment avance le projet de méga usine à Longlaville ?
- Administrateur
- 26 mars
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L’entreprise auvergnate ultra-innovante Carbios a choisi la Meurthe-et-Moselle pour implanter son usine de biorecyclage. Il y a un an, le groupe qui développe et industrialise des solutions biologiques pour réinventer le cycle de vie des plastiques et textiles annonçait vouloir investir 225 millions d’euros à Longlaville pour traiter l’équivalent de 2 milliards de bouteilles plastiques par an, 150 emplois. Mais depuis le début de l’année 2025, la société rencontre de nombreux problèmes.
Fin décembre 2024, la société avait annoncé un resserrement de ses dépenses conduisant à un projet de réorganisation se traduisant par la possible suppression de 40 % de ses postes. Début 2025, Emmanuel Ladent, directeur général, démissionnait de ses fonctions.
« Mener à bien l’exécution des objectifs stratégiques »
Jeudi 20 mars, Philippe Pouletty, président et fondateur de l’entité, a pris la même décision en démissionnant de ses mandats de président du conseil d’administration et d’administrateur.
C’est Isabelle Parize, membre du conseil d’administration de Carbios depuis 2022, qui a été nommée pour prendre le relais en tant que présidente du conseil d’administration de l’entreprise.
Au fil de sa carrière Isabelle Parize a occupé de nombreux postes à responsabilités en marketing et en gestion. Elle a notamment été à la tête de Canal Sat, le groupe média français avant de poursuivre sa carrière dans le secteur de la beauté en devenant en 2011 présidente du directoire de Nocibé, l’une des enseignes majeures de la parfumerie en France. En 2015, elle a été nommée directrice générale de Douglas AG, un géant européen de la parfumerie, où elle a piloté l’expansion et la modernisation de l’entreprise.
Dans ses nouvelles fonctions pour le compte de Carbios, Isabelle Parize sera épaulée par Vincent Kamel, nommé directeur général de Carbios. Ce dernier « s’attachera à mener à bien l’exécution des objectifs stratégiques de Carbios, en priorité la sécurisation des financements complémentaires permettant la construction de son usine de biorecyclage de PET à Longlaville », promet la société dans un communiqué qui attend donc des financements pour pouvoir poursuivre son projet d’implantation meurthe-et-mosellan.
Source : La semaine - 25 03 2025
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