GA : Le site aubois de Bonduelle annonce l’entrée en production de salades Cassegrain

Le site aubois de Bonduelle se prépare à lancer sa nouvelle production de salades Cassegrain au printemps 2025. Cette transition a nécessité un réaménagement du site, des formations supplémentaires pour les employés et plusieurs embauches.

Sur son site de Saint-Benoist-sur-Vanne, dans l’Aube, le groupe agroalimentaire nordiste Bonduelle (11 000 salariés ; CA : 2,3 Md€) produit différents types de salades, des taboulés aux carottes râpées. L’entreprise s’apprête à élargir sa gamme, avec l’annonce de l’entrée en production de ses nouvelles salades Cassegrain, qui seront commercialisées au rayon salades traiteur à partir d’avril 2025. Une annonce qui intervient peu après l’arrêt de la production de salades en sachet par Bonduelle, menant à la cession du site de Saint-Mihiel, dans la Meuse.

Sur une surface couverte de 12 000 m², Bonduelle emploie 140 salariés toute l’année sur son site aubois, pour une production de près de 14 000 tonnes de produits traiteurs par an, distribués dans les enseignes françaises. Sur son segment traiteur, Bonduelle, qui possède la marque Cassegrain, totalise un chiffre d’affaires de près de 100 millions d’euros pour deux usines.

Une adaptation du site

L’entrée en production des premières salades Cassegrain a eu lieu à la fin du mois de mars 2025. "Nous avons eu la nécessité de revoir l’outil industriel pour l’adapter à notre nouveau format", décrit Thomas Potier, directeur de l’usine Bonduelle de Saint-Benoist-sur-Vanne. En parallèle, les équipes ont reçu des formations spécifiques : "Cassegrain demande encore plus d’exigences que pour la marque Bonduelle", poursuit le directeur de site.

Plus d’une année a été nécessaire pour préparer l’entreprise à ce changement. L’investissement engagé pour cette opération et les volumes de salades Cassegrain produites ne sont pas communiqués par Bonduelle. "L’objectif est d’accélérer rapidement le volume produit, mais cela dépendra de la réponse du consommateur", explique Thomas Potier. L’opération a été accompagnée de l’embauche de 5 à 10 personnes. En parallèle, le site emploie entre 50 et 70 saisonniers chaque année...

Source : Journal des entreprises - 01 04 2025